Le flan aux courgettes (presque comme celui de ma mère)
Aujourd’hui, explorons un classique de ma mère qui su faire aimer les courgettes même aux enfants les plus septiques.
La recette de la semaine est longue (mais très facile) à réaliser et ne vous mentira pas sur le temps qu’il faut pour dorer ou caraméliser des oignons. Faire perdre leur eau aux courgettes, c’est encore plus chronophage, mais promis, ça vaut le coup. Ici on cuisine un grand classique de ma mère qui est connu pour avoir réconcilié pas mal d’enfants avec ce curcubitacé estival et bien pratique à apporter en pique-nique ou à garder au frigo pour manger tout au long de la semaine.
Préparer cette recette m’a fait me poser deux questions. Pourquoi diable doit-on vivre avec cette pellicule collante sur nos mains pendant plusieurs heures après avoir découpé des courgettes, et comment peut-on s’en prémunir ? J’ai appris dans un article d’Eléa Héberlé que ce qui vous colle à la peau, c’est la sève de la plante. Elle est abondante chez les courgettes et leur permet de réparer rapidement leur peau pour éviter l’entrée d’intrus. Plus fou, cette sève qui coagule rapidement permet à ces plantes de se défendre contre les insectes qui voudraient venir les grignoter en bloquant leurs mandibules ! Pour éviter d’être la victime des mécanismes de protection de vos légumes, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est porter des gants. Ici, j’ai choisi d’utiliser un robot pour découper les courgettes en fines tranches, ça vaut le coup de le sortir pour cette recette.
Un dernier conseil avant de vous lancer : sélectionnez les courgettes les plus petites de l’étal, elles auront plus de goût et moins d’eau (ce qui permettra le limiter le temps de cuisson à la sauteuse).
La recette pour un flan à cuire dans un moule à cake
3h30 minutes • végétarienne • printanière et estivale
Ingrédients
1,5 à 2 kg de courgettes (environ 8)
3 oignons jaunes
5 oeufs
2 citrons confits au sel
Une demi-noix de muscade
Du sel
De l’huile d’olive
a. Emincez les oignons dans le sens contraire des fibres. Pour rappel, on les coupe dans ce sens quand on veut obtenir des oignons fondants, dans l’autre sens quand on veut conserver leur texture.
b. Faites les revenir dans une poêle chauffée avec de l’huile d’olive. Faites-les colorer pendant 30 minutes en les remuant de temps en temps. Il n’ont pas besoin d’être entièrement caramélisés, bien dorés et réduits, ça sera suffisant.
c. Découpez les courgettes en fines rondelles et ajoutez-les à la sauteuse quand les oignons sont dorés. Vous devez cuire les courgettes jusqu’à ce qu’elles ne rendent plus d’eau, en fonction de leur maturité et de la taille de votre sauteuse cela peut prendre 30 à 50 minutes. Salez-les légèrement au bout de 10 minutes de cuisson pur les aider à rendre leur eau plus vite.
d. Préchauffez votre four à 180°c. Déposez les courgettes et les oignons cuits dans un grand bol et attendez quelques minutes que la préparation baisse en température avant d’ajouter les œufs, la noix de muscade râpée, les citrons confits découpés en petit dès et un peu de sel. Mélangez l’ensemble. Huilez les parois d’un moule à cake et versez l’appareil dedans.
e. Enfournez le flan pour 50 minutes à une heure. Comme pour un gâteau, testez la cuisson avec la pointe d’un couteau, le flan est cuit quand la lame ressort propre et que le dessus est bien doré. Laissez le flan tiédir avant de le découper et de le servir.
C’est prêt ! Si vous n’avez pas de citron confit, vous pouvez parfumer cette recette avec du basilic frais. Et si vous êtes gourmand•es, n’hésitez pas à faire comme ma mère et à ajouter un petit pot de crème fraiche à l’appareil avant de le passer au four. Quelle que soit la variante choisie, ce flan sera délicieux servi tiède ou froid et avec un coulis ou une salade de tomate. À bientôt !
Ps : vous êtes désormais plus de 1 000 à recevoir cette lettre, c’est fou, merci ! Si vous ne me connaissez pas encore : enchantée, je m’appelle Lola et je suis une parisienne de 32 ans. De toute évidence j’aime partager des recettes ayant souvent un lien avec mes racines familiales et culturelles et dans la vie avec mon associée on crée des « micro-voyages gustatifs » et ça s’appelle Salive ! Si ça vous intrigue, rendez-vous sur notre site pour en savoir plus !